Le Collège Sciences humaines, Arts, Lettres et Culture (SHLAC) de l’Académie nationale des Sciences, des Arts et des Lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF) a organisé les 4 et 5 décembre 2024 à Koudougou, les journées scientifiques sur la contribution des lettres et sciences humaines dans le développement du Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le Secrétaire perpétuel, Pr Hamidou TOURE représentant le Président de l’Académie. Il avait à ses côtés, le Pr Joseph PARE, Président du Collège SHLAC et le Pr Issa Abdou MOUMOULA, président de l’Université Norbert ZONGO de Koudougou.
Ces journées ont donné l’occasion aux enseignants-chercheurs et aux chercheurs, à travers leurs laboratoires de recherche, de partager leurs opinions et les résultats de leurs réflexions avec d’autres collègues afin de dégager des pistes à mettre en œuvre pour favoriser le développement de notre nation. Et le Pr Joseph PARE de renchérir que « Les résultats permettront aux laboratoires de recherche des écoles doctorales des universités publiques et du Centre national de la Recherche scientifique et technologique (CNRST) dans les domaines des lettres et sciences humaines d’apporter leurs contributions à la réflexion sur le rôle des lettres et sciences humaines dans le développement du Burkina Faso ».
Pour le Secrétaire perpétuel, Pr Hamidou TOURE, « dans l’entendement habituel, ce sont les sciences dites dures qui constituent le socle du développement à travers la recherche et la formation. Très souvent on oublie ou on fait l’impasse sur ce qui peut être l’apport des sciences axées sur l’être humain et son être dans le processus de développement d’une société, d’un pays». Il pose ainsi la question de ce qui permet d’interroger la qualité du développement ou tout simplement d’aller au-delà de la conception simplement quantitative du développement. Et de répondre que c’est sans aucun doute par les réflexions sur les dynamiques sociales et culturelles émanant des sciences humaines et sociales, des lettres, des arts et de la culture. Ce sont ces réflexions qui permettent de prendre en compte la dimension qualitative du développement en donnant un visage humain à nos processus de développement afin qu’ils soient en adéquation avec les peuples auxquels il s’adresse.
Tout en invitant les participants à tracer les sillons de la contribution des sciences humaines et sociales, des lettres, des arts et de la culture au processus de développement du Burkina Faso, le Pr Hamidou TOURE a souhaité que ces journées permettent de mettre en relief les potentialités des sciences dites molles pour l’éducation, la santé, la sécurité et l’ensemble des secteurs de développement du Burkina Faso, à savoir un développement endogène qui nous développe.
Pendant ces 48h des panels sur le thème ont été animés et des résultats de recherches ont été présentés, a précisé, le Pr Salaka SANOU.
Les participants attendent de ces journées que les connaissances qui ont été partagées impactent positivement les sciences humaines et sociales.