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Tout savoir sur l'Académie
L'ANSAL-BF jouit d’une position unique en tant qu'autorité scientifique indépendante, bénéficiant d'une personnalité morale et d'une autonomie financière. Placée sous le parrainage du chef de l'État, elle bénéficie du statut d'institution d'État et ne relève administrativement d'aucune autre institution ou ministère.
Eu égard à sa mission de produire des réflexions sur des problématiques cruciales pour le développement de notre pays, l’ANSAL-BF se trouve dans une situation privilégiée pour collaborer avec les universités et les centres de recherche. Parmi ces opportunités, on peut notamment citer la co-organisation d'événements scientifiques majeurs tels que des conférences, des colloques et des symposiums qui favorisent la diffusion et le partage des connaissances. De plus, l'ANSAL-BF sollicite lorsque nécessaire, l’expertise des chercheurs et enseignants-chercheurs afin de contribuer à certaines de ses réflexions. Il est à noter que ces collaborations sont grandement facilitées par l’appartenance de nombreux enseignants-chercheurs et chercheurs qui sont membres de l’Académie.
Comme décrit dans sa mission, l’ANSAL-BF joue un rôle important pour le développement scientifique, économique et social du Burkina Faso. La contribution de l’ANSAL-BF pour la promotion de la qualité de la recherche et de l’enseignement, l’incitation des jeunes et des femmes à s'intéresser aux sciences, aux arts, aux lettres et à la culture sont entre autres des actions qui concourent au développement scientifique du Burkina Faso. Les réflexions, l’appui et la veille stratégique sur les enjeux de développement ainsi que les conseils scientifiques au gouvernement et aux institutions nationales publiques et privées sont autant d’actions qui contribuent au développement socio-économique du Burkina Faso.
Face à la forte dégradation de la situation humanitaire dans plusieurs régions du Burkina Faso, le chef de l’État a saisi l’ANSAL-BF pour des réflexions en lien avec ses préoccupations pour la satisfaction des besoins alimentaires des personnes déplacées internes (PDI) des régions impactées. La déclinaison de sa vision était basée sur la prise en compte des productions endogènes notamment les productions agricoles de contre saison, l’élevage et la pisciculture. L’Académie a pu lui soumettre en fin novembre 2022, le fruit de ses réflexions intitulé « Réflexion de l’ANSAL-BF sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes dans les zones à fort déficit sécuritaire ».
Une autre étude plus récente réalisée en complément aux études antérieures sur les conséquences de l’exploitation aurifère au Burkina a pris en compte le volet sécuritaire de ces conséquences portant sur l’environnement physique, les ressources naturelles, la sécurité alimentaire, la santé humaine et animale, le social, le juridique. L’étude intitulée « Mines, orpaillage et insécurité au Burkina Faso » est assortie de recommandations qui seront soumises au chef de l’État.
